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François Seppey, Directeur de la HES-SO Valais-Wallis
Monday 09 January 2023 08:46

Après la Haute Ecole d’Ingénierie, la Haute Ecole de Santé et l’Ecole de Design et Haute Ecole d’Art déménageront ces prochaines années dans des locaux flambant neufs. Le directeur de la HES-SO Valais-Wallis François Seppey revient sur ces investissements.

Entre 350 et 400 millions de francs. C’est ce qu’aura investi le canton, d'ici à quelques années, pour construire de nouvelles infrastructures pour la HES-SO Valais-Wallis. La moitié de ce montant a déjà été engagé pour les emménagements de la Haute Ecole d’Ingénierie (HEI) sur le Campus Energypolis à Sion, et de la filière Physiothérapie dans ses nouveaux locaux à Loèche-les-Bains.

Deux autres projets majeurs sont déjà planifiés. A Champsec, le chantier du pôle Santé, qui rassemblera les cursus Bachelor en Soins infirmiers et les formations ES en Education de l’enfance et Maîtrise socioprofessionnelle, doit débuter tout prochainement. Au printemps, le Grand Conseil devrait se prononcer sur un crédit
d’objet pour le futur bâtiment de l’Ecole de Design et Haute Ecole d’Art ainsi que l’Ecole de couture prévu à Sierre.


Directeur de la HES-SO Valais-Wallis, François Seppey revient sur ces investissements.




François Seppey, comment expliquez-vous ce soutien cantonal si important en quelques années ?

C’est le fruit d’un travail qui dure depuis trente ans, avec la création de la plupart des écoles supérieures et l’ancrage du canton dans le paysage des hautes écoles. En 2015, les différentes entités existantes ont été rassemblées en une seule, autonome : la HES-SO Valais-Wallis. Il fallait dès lors que celle-ci puisse disposer d’outils de travail qui correspondent à ses besoins.

De tels investissements, c’est tout de même un sacré signe de confiance !
Le soutien du canton et des communes sites nous honore et nous engage. Il nous donne aussi une grande responsabilité implique que nos écoles soient correctement gérées et se développent. D’une certaine manière, nous devons aussi chercher à redonner à la société à travers l’utilité des projets de recherche que nous menons.

Qu’apportent réellement ces nouveaux bâtiments à vos futur·e·s diplômé·e·s ?
Ils nous permettent de remplir notre mission de formation professionnalisante, en mettant à disposition des étudiant·e·s des outils qu’ils·elles retrouveront ensuite dans le monde du travail. Ces équipements servent aussi la recherche qui nourrit l’enseignement et lui permet de rester à jour et de correspondre aux besoins de l’économie, tout en facilitant le transfert de technologie vers le tissu socio-économique.


De l’extérieur, on a l’impression que le déménagement au Campus Energypolis a permis de créer une nouvelle dynamique au sein de la Haute Ecole d’Ingénierie. Qu’en pensez-vous ?
Il ne faut pas négliger l’image de marque que renvoie ce campus, mais ça n’est pas la seule raison. Ce sont toujours les mêmes personnes qui y travaillent ! Mais quand vous évoluez dans un bâtiment dans lequel, physiquement, il n’y a pas beaucoup d’espace, il y a aussi moins de place pour de nouvelles idées. Vous êtes plus prudent, car vous vous retrouvez dans incertitude pouvoir mettre en œuvre vos projets. Disposer de la place et des équipements nécessaires favorise la créativité.



> Propos recueillis par BERTRAND GIRARD pour le supplément «CAMPUS» du Nouvelliste

> Photo Sacha Bittel