Quel a été votre cursus?
Après l’école de culture générale de Lausanne, j’ai effectué une année de stage à l’EPFL en tant qu’assistant pour un doctorant dans le domaine des énergies renouvelables. J’ai ensuite tenté la HES-SO Fribourg en filière Chimie. Deux années soldées par un échec. Mon parcours s’est poursuivi à la HES-SO Valais-Wallis, filière Technologies du vivant, avec une spécialisation en chimie analytique.
Pourquoi avoir choisi la HES-SO Valais-Wallis?
La HES à Sion était la seule Haute Ecole de Suisse romande à proposer un cursus qui se rapporte à la chimie analytique. Un bel environnement, de petites classes et un contact direct et privilégié avec les professeurs. Je ne l’ai pas regretté. J’étais aussi séduit par le côté très pratique du Bachelor. Lors de ma troisième année, j’ai suivi le programme « Business eXperience » qui m’a permis de créer, avec des étudiants des autres fillières de la HES, ma start Up «Testress».
Quelle profession exercez-vous aujourd’hui ?
Je travaille pour 40 % chez HTceramix à Yverdon, où j’avais réalisé mon travail de Bachelor en entreprise sur les piles à combustible à oxydes solides (SOFC). Et pour 60 % à l’EPFL Valais Wallis à Sion, en tant qu’assistant de recherche dans le Laboratoire du Maître d’enseignement et recherche Jan Van Herle.
Votre formation est-elle en adéquation avec les besoins du marché ?
Totalement. J’ai compris lors de mon stage à l’EPFL que le domaine de recherche appliquée correspondait à mon credo. Une fois diplômé, l’EPFL m’a fait une proposition professionnelle. J’exerce mon métier avec passion dans un laboratoire de recherche. Cela demande de bonnes connaissances des sciences de base ainsi qu’une certaine aisance au laboratoire. C’est ce qui nous a été enseigné à la HES.