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Vegan lentil burgers
Monday 18 November 2019 11:21

La Haute Ecole d’Ingénierie de la HES-SO Valais-Wallis participe à un large projet européen de recherche afin de créer des protéines de remplacement durables et nutritives. Appelé Smart Protein, le projet constitue une réponse directe à l’un des défis les plus urgents auxquels la planète est confrontée : notre consommation de viande.

Résidus de pâtes alimentaires, croûtes de pain ou radicelles de malt provenant de la production de bière ne sont que quelques-uns des aliments qui constitueront peut-être le cœur de notre alimentation de demain. Afin de créer un approvisionnement en protéines à l'épreuve du temps, le projet européen Smart Protein ambitionne de créer des protéines de remplacement durables et nutritives. L’institut Technologies du vivant de la HES-SO Valais-Wallis est impliqué dans ce large projet de recherche alimentaire, principalement au niveau des contrôles de qualité.
 

Une alternative aux produits carnés

Le projet Smart Protein constitue une réponse directe à certains des défis les plus urgents de notre planète et du réchauffement climatique en cours : la consommation mondiale de viande qui ne cesse de croître. De nombreux aliments seront réintégrés dans le flux alimentaire par un processus de recyclage.

De nouveaux produits seront également mis au point à partir de plantes, notamment des fèves, des lentilles, des pois chiches et du quinoa, dans le but de modifier leur goût et leur saveur et ainsi proposer une alternative intéressante aux produits carnés.
 

21 pays impliqués

Au total, 33 partenaires de l'industrie, de la recherche et du monde universitaire de 21 pays différents collaboreront au projet, qui est dirigé par la School of Food and Nutritional Sciences du University College Cork en Irlande. Parmi les principaux collaborateurs figurent Fraunhofer, l'Université de Copenhague, ProVeg International, Barilla, Thai Union, et AB InBev.

Wolfram Brück, professeur et chercheur à l'institut Technologies du vivant de la HES-SO Valais-Wallis, travaillera sur la gestion de la production et de la qualité, ainsi que sur la sécurité alimentaire pour ce projet: « Il faut opérer une transition afin d’habituer les gens qui mangent beaucoup de viande à consommer davantage de légumes sans trop être impactés. Sans alternative intéressante, l’acceptance au changement sera compliquée. »

Smart Protein dispose d'un budget total de 9,6 millions d'euros, dont 8,2 millions sont fournis par la Commission européenne. Le projet fonctionnera pendant quatre ans à partir du 1er janvier 2020.