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Alors que la digitalisation de la société s’accélère, mouvement global exacerbé par la pandémie de COVID-19, nombre de personnes sont frappées par les phénomènes de pauvreté numérique, d’illectronisme et d’abandonnisme. Par exemple, près d’un quart des Français·es se disent mal à l’aise avec le digital. Ce phénomène touche tout autant les jeunes que les personnes plus âgées. S’appuyant sur un précédent travail mené au sein de la HES-SO Valais-Wallis qui mettait en lumière que « les personnes âgées en situation de précarité ont souvent moins accès que d’autres au numérique » (Fellay-Favre, et al., 2020, p. 2), cette Recherche Action Collaborative (RAC) vise à étudier la problématique en Valais et à co-créer avec et pour les personnes concernées un dispositif permettant de lutter contre ce phénomène d’exclusion sociale. Elle se concentre principalement sur deux des quatre dimensions de la fracture numérique (Ben Youssef, A., 2004), soit l’accès et l’usage. Un accent particulier sera mis sur l’usage de services numériques publics dits « public utilities » nécessitant un accès généralisé, où le service universel doit être assuré. Menée en collaboration avec le Living Lab Handicap (LLH), cette RAC pourrait aboutir à la mise en place d’un tiers lieu d’inclusion numérique universel qui pourra servir de laboratoire pour des recherches de type FNS et des tests de service numérique pour les acteurs publics.