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Suite à une prise de conscience sur l’existence des placements forcés en Suisse, nous avons eu l’envie d’offrir une reconnaissance aux personnes concernées. Nous avons d’abord lancé un appel dans le Nouvelliste pour retrouver ces personnes. Au total, une quinzaine de personnes nous ont contacté dans le but d’être reconnues ou de bénéficier de leur droit à l’indemnisation. Nous nous sommes réparties en groupes de deux étudiantes et avons rencontré chaque personne ayant pris contact avec nous. Nous les avons écouté et aidé à remplir la demande d’indemnisation à l’Etat. Nous avons également retranscrit le récit des personnes qui nous avaient donné leur accord. Nous avons ensuite organisé une journée qui s’est composée d’une halte sur la place Python à Fribourg en l’honneur de la journée de la misère au cours de laquelle deux étudiantes ont pris la parole et ont fait un discours, d’un repas partagé tous ensemble et d’une visite de l’exposition « enfances volées » au musée de Ballenberg. Mme Savioz, journaliste du Nouvelliste, a interviewé Mme Rielle et Mme Chambovay, deux personnes ayant vécu un placement forcé, pour mettre en lumière leur histoire. Une soirée témoignage a été organisée suite à cela, où Mme Rielle nous a fait part de son parcours de vie. Toutes les personnes rencontrées y ont été conviées. Nous avons enfin transmis à toutes ces personnes une lettre les invitant à rejoindre des groupes de paroles en place sur Martigny, Sion et Monthey.

nouvelliste-enfancesvolées

Objectif(s) :

Informer la population des placements forcés qui ont eu lieu entre les années 1800 et 1981.

Reconnaître les personnes qui ont été victimes de mesures de coercitions.

Offrir un espace de parole aux personnes que nous avons rencontré et qui ont été victimes de placements forcés durant leur enfance.

Les informer de leurs droits tels que l'accès à leur dossier personnel, l'indemnisation octroyée par la Confédération, l'accompagnement et le suivi psychologique.

Public(s) cible(s) :

Les personnes victimes des mesures de coercition à des fins d’assistance entre les années 1900 et 1980.

Résultat(s) :

Quinze personnes se sont manifestées suite à l’appel dans le nouvelliste. Ces personnes ont reçu une reconnaissance par le biais de notre écoute et de la journée à Ballenberg. Nous espérons qu’elles recevront la reconnaissance financière qu’il leur est dû de la part de l’Etat. Nous les invitons à rejoindre des groupes de paroles mis en place pour qu’elles continuent à recevoir une certaine reconnaissance.

Noms des étudiant·e·s impliqué·e·s :

Beites Christel

Dayer Elodie

Kavungu-Crettenand Angeline

Morard Laura

Özdemir Meral

Sarrasin Clémentine

Paulos Tavares Elsa

Vilaverde Carla