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Les unités de production d'électricité décentralisées à base renouvelable connaissent un déploiement continu en Suisse et impactent notablement la gestion de l'équilibrage du réseau électrique. Les gestionnaires de réseaux de distribution, qui ont l'obligation de fourniture à la clientèle captive, s'en retrouvent impactés et sollicités pour la gestion de l'équilibrage de leur portefeuille énergétique. Romande Energie (RE) n'échappe pas à la règle et se retrouve confrontée à cette problématique croissante. L'accélération de cette tendance est clairement prévue et appuyée par la législation actuelle et future, soutenant la vision Energie 2050 pour la Suisse.

Pour ce faire, RE cherche à développer un modèle de prévision novateur pour la gestion du groupe-bilan, en fournissant des algorithmes qui arriveront à gérer l'incertitude des Nouvelles Energies Renouvelables (NER), des (pro)consommateurs et des nouvelles oscillations liées à la mobilité électrique. La structure actuelle du marché électrique en Suisse, la vision Energie 2050 traduite dans la législation et la stratégie d'entreprise spécifique à RE conduisent à une augmentation des facteurs favorisant le déséquilibre physique de son portefeuille énergétique. Un tel accroissement des déséquilibres ponctuels du portefeuille a pour conséquence directe une nette augmentation des coûts liés à son équilibrage ainsi que des contraintes opérationnelles de gestion amplifiées. RE porte l'ambition, par ce projet mené par l'Institut Entrepreneuriat & Management, de réduire sensiblement ses coûts de déséquilibre de 23%, engendrant une économie annuelle de plus de 512 467 CHF en moyenne selon les projections réalisées sur les années 2021/2026. Economie qui, selon la LAPEL et l'OAPEL, devront être reversées aux consommateurs à travers une baisse du prix pour ce dernier.