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Cette thèse en sociologie vise à interroger les rapports sociaux à travers la double catégorisation, déficience intellectuelle et genre chez les personnes ayant le syndrome de Down. Dans une recherche qualitative largement ethnographique faite d’observations et d’entretiens informels, je m’intéresse aux interactions et à la vie quotidienne d’une quinzaine d’adultes ayant le syndrome de Down. Je cherche entre autres à percevoir les différences et les similitudes dans le fait d’être un homme ou une femme avec une déficience intellectuelle et ce plus particulièrement dans les relations entretenues avec autrui. Si de nombreuses études ont mis en lumière les effets des catégorisations de genre et ceux de déficience intellectuelle, peu d’études les ont pensés simultanément. L’intérêt de cette recherche se trouve alors dans l’articulation de ces deux systèmes rarement réfléchis « ensemble », bien que présentant des similitudes dans les analyses théoriques (corps marqué, sexualité, infantilisation, etc.).