Retour à la page précédente

Ce projet socio-légal étudie comment et avec quels effets la notion sociologique d’ « intégration » est devenue – pour le droit de l’immigration et la pratique administrative et juridique – un critère décisif sur la base duquel les états sélectionnent les migrants à qui des droits spécifiques tels que le droit de séjour, les droits politiques, le droit au regroupement familial sont accordés ou non. Par le biais des exigences d’intégration, l’État gouverne autant la population de résidents légaux que le statut légal des non-citoyens. Cela affecte la manière dont la cohésion sociale est recherchée et démontre comment cette dernière est perçue par la loi et la pratique sociale (p. ex. qui est considéré comme appartenant ou non). Le projet tente de répondre aux questions suivantes : Comment comprendre et expliquer les raisons sous-jacentes de la politique et des pratiques qui gouvernent la migration et la cohésion sociale sur la base de l’exigence d’intégration ? Quels critères de différence sont introduits par le biais des pratiques administratives et juridiques, définissant ainsi les contours d’un système de stratification civique et dévoilant des conceptions spécifiques de la cohésion sociale ?

 

Chefs de projet :

Stefanie Kurt, HETS, HES-SO VS, Sierre,  stefanie.kurt@hevs.ch

Christin Achermann, Université de Neuchâtel, christin.achermann@unine.ch