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La plupart des études sur la migration ont été réalisées dans de grands centres urbains. Ici, une facette de la migration a été étudiée en zone montagnarde rurale, à un niveau très local, de façon presque intimiste. A partir du récit de vie de vingt-cinq personnes issues de la migration, cet ouvrage restitue des identités qui se constituent dans la relation sociale, et qui se consolident avec le temps, au gré des rencontres et des situations que l’on traverse. Pas plus en Valais qu’ailleurs, il n’a existé de société close. Les villages alpins, si petits soient-ils, ne sont pas et n’ont jamais été des isolats culturels ou sociaux.

Racines et Boutures explore une migration actuelle aussi « invisible » que diversifiée, en réunissant trois approches, celles de l’anthropologie, de l’histoire et de l’animation socioculturelle.