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skatepark

Afin de soutenir la Skatepark Association Sierre (SAS) dans son développement et pour l’aider à gagner en visibilité, six étudiantes et étudiants ont imaginé et tenu un stand lors de la braderie de la Sainte-Catherine. Elles et ils ont aussi développé pour la SAS et en collaboration avec elle, une nouvelle façon de promouvoir ses activités.

Compte rendu des étudiantes et étudiants

La Skatepark Association Sierre (SAS) a besoin de se développer et de gagner en visibilité. D’ici la fin de l’année 2018 le nouveau skatepark de Sierre sera construit, c’est pourquoi nous avons souhaité en tant qu’étudiant×e×s de la HES-So en filière Travail Social nous joindre à ce mouvement afin de visibiliser cette association et mettre en avant l’aspect intergénérationnel et multiculturel de ce lieu de rencontre. Nous avons centré notre action sur la journée de la Sainte-Catherine afin de promouvoir la SAS. En effet, cet événement local nous paraissait optimal pour aider l’association à se faire connaître. Lors de cette journée, nous présenterons à notre stand les deux aspects de notre projet. D’un côté, nous présentons l’association ainsi que ses diverses actions menées grâce à un dossier réalisé en amont. De l’autre côté nous mettrons l’accent sur le développement de l’association, notamment à travers la recherche de nouveaux membres ou de nouvelles idées et propositions faites par la population.

Objectif(s)

Notre objectif général était de promouvoir l’association SAS et son skatepark. Pour se faire, il a fallu analyser et identifier les besoins de l’association afin de co-créer un projet qui réponde à leurs attentes. C’est pourquoi, nous avons décidé d’élaborer un dossier de présentation et de le mettre à disposition sur notre stand lors de la manifestation. La collaboration avec différents partenaires était aussi un point que nous souhaitions mettre en avant dans notre projet. Nous avons donc entrepris une collaboration avec le SEMO de l’ARPI pour la construction de notre stand. Dans un soucis d’impliquer le maximum de citoyen×ne×s dans notre projet, il nous paraissait intéressant de les questionner sur leur attentes et leur idées innovantes qui permettrait au skatepark d’augmenter sa fréquentation. Pour terminer, il était aussi important que tout ce que nous avions mis en place dans ce projet puisse être gardé et amélioré par la suite par l’association au fil de ses projets futurs.

Public(s) cible(s)

Tous les citoyen×ne×s de la ville de Sierre et de ses alentours

Résultat(s)

De manière générale, les objectifs ont été atteint. Nous avons construit, en collaboration avec les membres de l’association, des outils comme le stand ainsi qu’une nouvelle manière de promouvoir les activités de l’association. En effet, avec notre dossier, l’association a une procédure d’exemple pour leur prochain événement.

L’activité « panneau à idée » a suscité un bon engouement de la population sierroise de passage lors de la Sainte-Catherine. L’association a maintenant à disposition plusieurs idées pour son développement futur.

Grâce à notre approche sociale, les membres de l’association ont pu être sensibilisés aux questions du genre dans le monde des sports extrêmes. Ils ont bien cerné la problématique et peuvent maintenant sensibiliser les utilisateurs du skatepark et des lieux alentours.

Lors de la journée, l’association a pu trouver une vingtaine de nouveaux adhérents. Ce sont de jeunes adolescents pour la plupart mais ils sont pleins d’idées et de motivation pour pérenniser les actions de la SAS. 

Commentaires des étudiant-e-s concernant le projet et le module libre

Marion Roduit, :

« Ce module m’a permis de développer plusieurs compétences. J’ai eu l’occasion de travailler en équipe autour d’un projet concret du début à la fin. Le fait d’être en action et responsable est très intéressant pour mon futur professionnel ! Cet investissement m’a permis de me rendre active et utile pour soutenir une cause dans la ville de Sierre. Je ressors donc de ce projet avec une satisfaction d’avoir pu mener à bien un projet qui me tenait à cœur ».

Kristel D’Uva :

« Penser un projet depuis le début et le mettre en œuvre est un exercice très formateur. Ça nous permet d’être réellement au centre du projet et d’être responsable de son bon déroulement. Il faut aussi prendre en compte les attentes des deux parties (HES et SAS) et cela nous oblige à trouver des options pouvant satisfaire les différentes attentes. Collaborer avec les différents membre d’un groupe, reconnaître nos points forts et nos faiblesses afin d’atteindre une efficacité maximum est aussi un exercice enrichissant pour le futur car nous permet de se remettre en question face à l’action menée ».

Fabio Benedetti :

« Je vais remonter un peu loin mais, lorsque je me suis inscrit pour faire ma formation à la HES en Travail Social, je pensais suivre la filière en animation socioculturelle. Mon engagement au SEMO de Martigny et le fait de travailler avec des adolescent×e×s dans le domaine de l’insertion socioprofessionnelle m’ont très vite dirigé vers l’éducation. Pour tous les modules de la formation où nous devions nous inscrire à tel ou tel thématique, j’ai fait des choix en lien avec mon emploi. Ce module libre, qui arrive en toute fin de ma formation et après mon TB, m’a permis de réaliser un projet en lien direct avec l’animation et de travailler avec des animateurs et animatrices. Je ressens cette expérience comme une sorte de parenthèse dans ma vie d’éducateur. Une parenthèse où j’ai découvert plus en détail une facette du Travail Social qui m’avait fait changer de vie il y a plus de cinq ans ».

Cynthia Gloor :

« J’ai beaucoup apprécié que le module libre nous ait donné, à Samuel et moi, l’opportunité de proposer notre propre projet. En effet, nous faisons partis du comité de la Skatepark Association Sierre (SAS) et, dès le début, nous avons eu l’idée de lier notre formation de travailleur et travailleuse social-e à notre activité dans l’association. Ainsi, avoir cette double casquette de bénévole et travailleuse sociale a été enrichissant car cela m’a permis d’avoir une vision plus élargie et diverse pour mener à bien ce projet ».

Sandra Babecki :

« Lors de ce travail en groupe, nous avons eu l’occasion d’acquérir des compétences telles que l’organisation, l’anticipation, la planification et surtout la gestion du groupe. Nous avons été dans la capacité de nous autogérer, de trouver des consensus et d’apporter des capacités chacun et chacune à son niveau. Les rôles et tâches ont été partagés et chaque membre a mis du sien pour le bon déroulement du projet. Les compétences du travailleur social ont été mises à l’œuvre tout au long du projet. Et cela se voit durant le processus et lors de l’évaluation du résultat ».

Samuel Devantéry :

« En prenant part à l’organisation de la Sainte-Catherine avec la SAS, nous avons développé une position militante. En effet, nous avons pris part aux revendications de cette dernière tout en gardant notre casquette de travailleurs sociaux. Nous avons été également acteur du lien entre la population et la SAS en promouvant et soutenant ses actions. Cette position médiatrice nous a permis d’avoir une relation privilégiée avec les habitant-e-s de la ville de Sierre ».

Commentaires partenaire(s)

Fadi Bryan, Président de la SAS :

« Le soutien de l'HES pour l'organisation de notre stand fut précieux ! Leur approche pédagogique fut d'une grande aide afin d'aborder dans les meilleures dispositions possibles les pratiquants et parents de ces derniers. La mise en valeur de certains aspects touchant aux minorité regroupées derrières nos sports aurait été compliquée à mettre en place sans leurs connaissances. Leurs différents contacts nous ont également permis de financer et soutenir la création de l'espace de rencontre de manière économique et agréable »

Sequeira Gil Samuel, membre de la SAS :

« C’était vraiment sympa. Ça a bien animé le stand le fait qu’on soit plusieurs avec des mentalités différentes. C’est sûr que ça nous a bien aidé aussi au niveau de l’organisation et de la gestion du budget »

Baptiste, Maître socio-professionnel (MSP), SEMO de l’ARPI :

« C’est bien d’avoir des mandats comme pour l’association SAS où les jeunes sont libres de pouvoir s’exprimer sur le design et les couleurs. Ils ont vraiment pu se sentir impliqués et ont été top »

Estelle, jeune du SEMO de l’ARPI :

 « J’ai fait avec Pedro en déco les dessus des tables, on a mis les scotchs, pris les mesures et peint par-dessus et c’était vraiment cool à faire parce qu’on a pu faire ce qu’on voulait en faisant des recherches de design et en choisissant parmi nos idées. »

Daniel, jeune du SEMO de l’ARPI :

« C’était cool comme travail, j’ai mis la première couche de peinture mais lors de la 2ème couche, j’ai eu des problèmes et c’était moins sympa. On a pu choisir nous les couleurs en groupe et j’aime bien comme ça donne.

Etudiantes et étudiants:

Babecki Sandra, Benedetti Fabio, Devantéry Samuel, D’Uva Kristel, Gloor Cynthia, Roduit Mation

Partenaire(s)

Skatepark Association Sierre, ASLEC, Semo de l’ARPI, Directeur des écoles et déléguée à la jeunesse de Sierre, HES-SO