Romands et alémaniques face à l’argent

Une récente étude a montré qu’il existe une forte homogénéité dans la signification que les jeunes de 18 à 30 ans donnent à l’argent en Suisse.

Cette étude a été menée par Caroline Henchoz, professeure assistante de la Haute Ecole de Travail Social de la HES-SO Valais Wallis, Tristan Coste de l’université de Fribourg et Boris Wernli de l’université de Lausanne. Un résumé vulgarisé a été diffusé sur la Vie économique, plateforme d’actualité économique.

Résumé :

La majorité des jeunes exprime un fort attachement à des valeurs comme l’épargne, un budget équilibré et l’absence de dettes. On relève toutefois trois principales attitudes liées à l’argent. Peu de caractéristiques sociodémographiques distinguent les personnes qui sont plus proches de l’une ou de l’autre, si ce n’est la région linguistique, qui a un impact important. Ces différentes attitudes se retrouvent davantage en Suisse romande que dans le reste du pays, où l’argent semble avoir une dimension plus utilitaire et moins sociale ou symbolique. Outre la coexistence de perceptions culturellement différentes de l’argent en Suisse, il apparaît que certaines de ces attitudes ont un effet sur le risque d’endettement.