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Unbenannt
Wednesday 18 October 2017 18:11

Au moment même où @Tourobs publie sa nouvelle analyse de l’évolution du phénomène Airbnb en Suisse et en Valais, il est intéressant de constater, qu’au niveau international, les choses bougent de toutes parts. Une collaboration vient de s’instaurer entre Airbnb et Amadeus, le groupe espagnol leader technologique pour l’industrie du voyage et du tourisme. L’offre de logements entre particuliers semble avoir été bien être intégrée dans les stratégies de développement du tourisme d’affaires. Airbnb a clairement fait part de ses intentions dans le domaine du voyage d’affaires lors du récent Salon international de l’industrie du tourisme. Aux Etats-Unis, la diversification d’Airbnb se poursuit avec l’intégration de la réservation de tables de restaurants, ainsi que par la mise à disposition de logements portant la « marque Airbnb ». Un pas de plus vers des pratiques de franchises qui étaient jusqu’ici l’apanage des groupes hôteliers.

Pour contrer cette expansion, des territoires d’accueil prennent aussi des initiatives ne manquant pas d’intérêt. Afin de simplifier au maximum la vie de leurs hôtes, les écoles de ski de plusieurs stations de ski françaises proposent d’acquérir en ligne, sur une seule et même application, forfaits, cours de ski et hébergement. Les initiateurs du projet affirment clairement vouloir ainsi lutter contre l’offensive d’Airbnb.

Du point de vue législatif, de nombreuses nouvelles sont récemment tombées au sujet de pratiques visant à encadrer et contrôler l’activité d’Airbnb. La ville de Paris vient de mettre en place une procédure d’enregistrement des bailleurs qui deviendra obligatoire dès le 1er décembre 2017. Première destination Airbnb au niveau mondial, la capitale française entend encore réduire le nombre annuel de nuitées maximum autorisées pour des locations de meublés touristiques type Airbnb. Soulignons encore qu’en France, à partir du 1er janvier 2018, les plateformes de location d’hébergements entre particuliers auront l’obligation de préciser le statut de l’annonceur afin de savoir s’il s’agit ou non d’un professionnel.