Mise en place d’une méthodologie qui a pour objectif d'aider le système sanitaire dans la phase de "déconfinement". La première étape permettra de sélectionner les outils disponibles et adéquats pour le dépistage d'une cohorte de sujets (choisi selon des critères d'intérêts). La seconde étape concernera la formation d'un groupe d'étudiants pour aider à la mise en place des tests, à l'éducation thérapeutique et au suivi des personnes isolées.
L'expérience acquise au cours des trois premiers mois de l'épidémie souligne l'importance d'un dépistage rapide et à grande échelle, combiné à des mesures d'isolement et à la recherche des contacts, pour limiter la transmission et réduire la dimension globale de l'épidémie de COVID-19. Dans ce contexte, les tests de diagnostic Point Of Care (POC) représentent une approche prometteuse car
elle permettrait de réduire les risques de transmission : 1) en assurant un dépistage rapide en vue d'actions immédiates (e.g. triage des patients, isolement), etc. 2) en augmentant les capacités des laboratoires centralisés souvent débordés, 3) en accroissant la couverture communautaire, 4) en permettant le dépistage aux points d'entrée clés tels que les frontières, les aéroports ou les ports, 5)
en réduisant les risques d'infection pour le personnel de santé.
Néanmoins, il est primordial de pouvoir évaluer les performances de ce type de tests, tant sur un plan métrologique que sur un plan d’utilisabilité et d’acceptabilité par les personnes concernées.
Trois résultats ressortent de cette étude :
Contraintes de temps et de ressources induites par le confinement.