Retour à la page précédente

Les deux extrémités de la vie sont des temps propices à l'étude du rapport à l'environnement car en fonction des potentialités et des pertes, tant physiques que psychiques, l'enfant et l'âgé.e transforment et sont transformés par les environnements physiques, sociaux et numériques. Les relations intergénérationnelles peuvent être une clé de lecture de la compréhension du monde de l'autre, de ses limites, de ses défis, du rapport à ce qui n'est pas ou plus maîtrisable. Au-delà des clés de lecture, l'hypothèse est que la rencontre des générations dans des environnements va faire émerger des données qui ne peuvent pas être produites dans les designs de recherche "classiques". La population de l'étude sera composée de 10 binômes petites-filles / grand-mamans. D'un point de vue méthodologique, il sera également question d'abolir le rapport entre - le chercheur et le sujet d'étude - ainsi, l'acte de la rencontre sera, tout au long du processus de recherche, le noyau central d'une mise en lien réflexive entre les binômes et les chercheurs, où les données récoltées seront triées et analysées en commun. Cette approche permettra de co-créer une œuvre dans une démarche d'art participatif. L'analyse portera sur l'ensemble des données que nous tous (binômes, chercheurs et environnements directs) produiront. La présente étude est une étape nécessaire qui met l'enfant et l'âgé.e au centre, étape avant un développement possible avec les architectes et urbanistes pour penser l'aménagement des environnements de vie, privé et publique, à partir des besoins (notamment de sécurité) de ces deux populations.

espace d'animation intergénérationnelle