Chronique Rhone FM

Fanny Delafond est étudiante en dernière année du diplôme Ecole Supérieure Education de l'enfance à la Haute Ecole et Ecole Supérieure de Travail Social et nous partage son expérience ainsi que sa vision du métier d'éducateur·trice de l'enfance. 

Pour Fanny, le métier d'éducatrice de l'enfance était une évidence. Sa maman exerçait déjà ce métier. Son choix professionnel était donc tout tracé pour elle. 

Qu'est-ce que le métier d'éducateur·trice ?

Le métier ne s'arrête pas seulement au fait de jouer avec les enfants. Bien au contraire !

Pour Fanny, ce métier demande de savoir s'adapter en permanence, que ce soit aux horaires de travail qui changent souvent, aux humeurs des collègues, des parents, des enfants. Il faut également s'adapter à la manière de travailler et au déroulement de la journée. Les activités se passent rarement comme prévu. 

Quand on est éducateur·trice de l'enfance, il faut également savoir répondre à des questions sur le tas, former des personnes, et être créatif-ve au quotidien en proposant des activités qui répondent au mieux aux besoins des enfants. 

« On joue également une multitude de rôles : psychologue, pédagogue, psycho-motricien-ne, comédien-ne, professeur-e, infirmier-ère, secouriste, etc.»

Être éducateur·trice de l'enfance, c'est accompagner les enfants à toutes les étapes de leur développement entre 3 mois et 12 ans le plus professionnellement. 

Nous sommes donc des spécialistes de leur développement. Lorsque des difficultés, des retards de développement ou le soupçon de maltraitance émergent, nous devons savoir alarmer ou bien observer avant d'agir. 

Le métier d'éducateur·trice de l'enfance est donc passionnant, multiple, complexe et utile pour la société. Il n'est pas forcément accessible à tout le monde et se former professionnellement est une nécessité absolue. 

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