09 h 30 Accueil cafés-croissants
10 h Introduction
Nicole Langenegger Roux, Directrice de la Haute Ecole de Travail Social, HES-SO//Valais-Wallis
Céline Barras Tchidédji, Présidente de l’association valaisanne des assistants et intervenants sociaux (AVAIS)
Mélanie Peter, Responsable de l’Orientation Service Social, HETS Sierre
10 h 20 Conférence plénière : Politique sociale et relation d’aide
Véréna Keller, Professeure honoraire et ancienne Doyenne de la filière Travail Social et de la Santé, EESP Vaud et Vice-présidente d’AvenirSocial Suisse
11 h 50 Repas sous forme de buffet (sur inscription).
13 h 30 Atelier 1 : Relation d’aide et travail social palliatif
Jorge Pinho, Professeur HES, HETS Sierre
Atelier 2 : La participation de la contrainte à la relation d'aide
Sylvie Mezzena, Professeure HES, HETS Genève
Atelier 3 : Relation d’aide et logique économique
Véronique Antonin-Tattini, Professeure HES, HETS Sierre
Atelier 4 : Relation d’aide VS vision politique
Julien Dubuis, Député et Président de la Commission Santé, Affaires sociales et Intégration du Parlement valaisan et Céline Barras Tchidédji, Présidente de l’AVAIS
15 h Pause et déplacement à la Sacoche (cliquez ici pour le plan).
15 h 30 Pièce de théâtre Formular:CH (plus d’infos ici).
16 h 45 Clôture et apéritif
DÉTAILS
Conférence plénière : Politique sociale et relation d’aide
Véréna Keller traitera de quelques enjeux de la relation d’aide dans une perspective historique à travers trois questions : qui veut la relation d’aide: la politique, les destinataires ou les travailleurs et travailleuses sociales? Quels sont ses buts déclarés et cachés? Dans quelles conditions une relation d’aide émancipatrice peut-elle se construire?
Atelier 1 - salle 207: Relation d’aide et travail social palliatif
« Le travail social palliatif constitue en effet la conséquence logique du déploiement de l’Etat social actif, même s’il s’apparente encore actuellement à un point aveugle. Quasiment absent des débats professionnels, politiques et scientifiques du moment, il risque fort […] de contribuer à redessiner les contours de l’exercice du travail social lui-même » (Soulet, 2008, p. 41).
Ainsi, à côté d’un travail social dit « génératif » coexisterait, de manière encore implicite, un travail social « palliatif », centré sur la vulnérabilité des individus dans une logique de réduction des risques. L’atelier propose précisément de discuter et de questionner cette (nouvelle) forme de travail social, notamment du point de vue de la pratique professionnelle.
Atelier 2 – salle 208 : La participation de la contrainte à la relation d'aide
L’atelier propose d’interroger les rapports entre relation d’aide et aide contrainte depuis les apports d’une recherche consacrée à la confiance dans l’activité de professionnel·le·s du travail social. Il s’agira d’examiner comment la contrainte opère dans l’activité même de la relation d’aide ou de l’accompagnement, et pas seulement depuis des structures ou des institutions sociales avant l’intervention, ou au début de celle-ci lorsqu’il n’y a pas encore de confiance. Il s’agira aussi de voir comment la contrainte, plutôt que d’être opposée à la confiance, participe à sa construction, et pèse tant sur les usagers et usagères que sur les professionnel·le·s.
Atelier 3 – salle 210 : Relation d’aide et logique économique
Les organisations sociales sont souvent dépendantes de financements étatiques et de leurs règles inspirées par une logique économique de marché (optique néolibérale). Cette logique a un impact sur les organisations sociales et les pratiques des intervenantes et intervenants sociaux comme sur la relation d’aide. A travers les marges d’action des intervenantes et intervenants sociaux, l’atelier s’intéressera à leurs modalités d’appropriation des prescriptions étatiques et à leur production de nouvelles composantes lors de la relation d’aide afin de promouvoir une économie plus solidaire.
Atelier 4 – salle 401: Relation d’aide VS vision politique
Les intervenantes et intervenants sociaux doivent de plus en plus composer avec des directives cantonales qui rendent leurs pratiques compliquées, et la relation d’aide extrêmement formelle. Cet atelier a pour but de confronter la vision des problématiques sociales cantonales d’un député du Grand Conseil avec la réalité des professionnel·le·s du terrain. L’objectif est, à terme, de pouvoir trouver des pistes d’entente entre la vision politique et celle des travailleuses et travailleurs sociaux, dans le but de pouvoir améliorer la relation d’aide mise en place avec nos bénéficiaires.
La pièce de théâtre Formular:CH traite d’un sujet d’actualité brûlant: l’asile et le système social suisse. Le spectacle tente de rendre visibles des parcours de vie méconnus. Basé sur des recherches et sur les expériences professionnelles de la troupe, il raconte des épisodes drôles et critiques de la vie quotidienne de trois assistantes sociales (Dasventil, 2018).