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Correlation of Sport Activity, Symptoms And clinical Tests in athletes with FAI – a self-controlled case-series study

COSSAT

Le syndrome du conflit fémoroacétabulaire (FAIS) est une triade de symptômes, de signes cliniques et de résultats d'imagerie de morphologies en cam ou en pincer (Griffin, Dickenson et al. 2016). Le FAIS est l'un des diagnostics les plus fréquents chez les personnes consultant pour une douleur à la hanche (Mack, Vannatta et al. 2019). La prévalence de la morphologie en cam et en pincer est différente dans une population asymptomatique, une population symptomatique ou chez les athlètes (Mascarenhas, Rego et al. 2016). Chez les athlètes en général, la morphologie en cam peut être observée chez 66,4 ± 23,5 %, la morphologie en pincer chez 51,2 ± 20,3 % et les morphologies mixtes sont présentes chez 57,1 ± 6,1 % (Mascarenhas, Rego et al. 2016). Mais la prévalence varie d'un sport à l'autre. Le FAIS occupe la première place parmi les cinq principales causes chirurgicales de douleurs à l'aine chez les sportifs (32 %) (de Sa, Holmich et al. 2016).

Dans une étude case-control sur des joueurs de football, ni la prévalence ni la taille de la morphologie osseuse de la hanche ne différaient entre les joueurs souffrant ou non de douleurs à la hanche et/ou à l'aine (Heerey, Agricola et al. 2020). Cela souligne la nécessité de poursuivre les recherches pour mieux comprendre le rôle de la morphologie de la hanche sur les symptômes. 

Les charges axiales répétitives (p.ex. les sauts) et les sports de charge nécessitant une forte flexion en combinaison avec des mouvements de rotation semblent favoriser le développement d’un cam (Nepple, Vigdorchik et al. 2015, Agricola et Weinans 2016).

Nous souhaitons comprendre pourquoi certains athlètes présentant une morphologie en cam ou en pincer développent ou aggravent des douleurs à la hanche ou d'autres symptômes, alors que d'autres ne le font pas.

L'objectif de cette étude est donc d'évaluer si l'intensité/le volume du sport, les signes radiologiques et les résultats des tests cliniques sont associés à des épisodes de douleur plus nombreux et plus longs, ou à l'apparition/aggravation d'autres symptômes chez les athlètes présentant une morphologie en cam ou en pincer sur une période de douze mois.


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