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« La gourmandise n’a pas d’âge » est un projet qui s’est inscrit dans la durée. Le but était de soulever la participation active des pensionnaires du foyer de jour Chantovent dans un projet commun.

La première rencontre nous a permis de faire connaissance avec les futurs participants où les idées de ceux-ci étaient retenues. Le thème principal émergeant était clair : la cuisine !

Une équipe de fins gourmets motivés a souhaité se lancer dans des ateliers culinaires. Ainsi, à chaque rencontre nous leur demandions ce qu’ils désiraient élaborer pour le prochain atelier : envies particulières, spécialités, découvertes, souvenirs…

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Afin de marquer le coup et de laisser une trace du projet, nous avons élaboré un livret de recettes, retraçant cette gourmande aventure. Il est composé de recettes proposées par les participants, de photos et d’anecdotes en tous genres. Ce livret témoigne de ce qui s’est passé durant ces moments de partage.

La cerise sur le gâteau étant leur participation à l’élaboration des apéritifs et des mignardises lors de la fête des 20 ans du foyer !

Ce projet a été mis en place dans l’idée de valoriser les compétences, de mettre en avant les ressources de chacun des participants pour enfin leur permettre d’être acteurs de cet événement, de favoriser l’intégration, de renforcer les liens et d’amener un espace d’échange centré sur les attentes et envies des participants.

 

ENTREE : les ateliers cuisines

La clé de voûte du projet était de solliciter au maximum l’implication des participants : des choix de recettes jusqu’au titre du livret par exemple.

Ensuite, la création de lien a été prépondérante. Nous avons dû en premier lieu rencontrer les pensionnaires du foyer de jour. Afin de rendre la rencontre plus ludique et de pouvoir cerner au mieux les envies de chacun, nous avons opté pour un échange autour de questions que chacun devait tirer au sort. Ce moment riche en rires, a permis de briser la glace et de constater que les pensionnaires étaient beaucoup intéressés par la cuisine de manière générale.

C’est ainsi que nous avons mis sur pied une quinzaine d’ateliers sur une année. D’innombrables anecdotes en tous genres ont rythmé ces intermèdes culinaires. Chacun amenait sa touche personnelle, ses souvenirs, sa manière de faire, ses astuces…

Ces ateliers étaient un excellent moyen pour créer du lien, permettre aux participants d’amener leurs idées et tout simplement faciliter l’échange entre eux.


PLAT : le livret

L’élaboration de cette étape du projet n’a pas été de tout repos. Il a fallu se familiariser avec un programme de graphisme, créer un dossier de recherche de fond, trouver des fonds, rechercher une imprimerie, faire des devis, effectuer un premier tirage, fixer un prix…

Mais d’une fois que la mayonnaise a pris…
Le livret de recettes représentait en quelque sorte le livre d’or de l’atelier. Une trace qui visibilise le projet avec un zeste de chacun : une photo, une anecdote ou alors une recette transmise…
C’est également un « trophée ». Les participants nous ont souvent questionnés sur l’évolution du travail, et sur la possibilité de l’offrir à un proche. Une certaine fierté se faisait ressentir.

En tant qu’animateurs socioculturels, il est important de voir que les personnes s’approprient le projet, se reconnaissent et se sentent appartenir à un événement commun. Dans ce cas présent, même s’ils n’ont pas créé ce livret, ils en sont les personnages centraux. Tout est véridique : les anecdotes AOC et les photos !

DESSERT : la participation à la fête des 20 ans

La cerise sur le gâteau, autrement dit l’aboutissement de ce projet a eu lieu lors de la fête des 20 ans du foyer de jour.

En effet, les pensionnaires ont mis la main à la pâte en participant à l’élaboration des apéritifs et des mignardises. Cette étape était risquée de part l’implication des participants, les attentes des collaborateurs, l’image du foyer…
Fort heureusement, le savoir faire des participants a été apprécié et félicité.

Durant cet événement, nous avons dû présenter le projet à l’assemblée (familles, amis, politiciens, comité, collaborateurs…) en un discours. Il fallait être attentif à demeurer clair et synthétique. Ce moment nous a permis de promouvoir le projet et par la même occasion notre métier.

Ensuite, nous tenions un stand pour la vente des livrets. Ce qui nous a permis d’avoir un retour des familles sur les ateliers, des échanges autour de l’animation et des ressources des personnes âgées.  


CAFE

Cette étape nous a permis de revoir une partie des participants et d’établir un échange autour du projet qui avait rythmé cette année. Il s’est fait autour d’un goûté et d’un diaporama photos retraçant l’aventure afin de clôturer en douceur.

DIGESTIF :

Ce « menu » retrace de manière globale le projet. Il y a bien évidemment tout un aspect d’organisation et de logistique qui a été constant dans la réalisation de chaque étape (rencontres diverses entre collaborateurs et groupe module libre, mise en place des ateliers, colloque, achats, participation à l’assemblée générale du foyer, création de recettes…)